La consultation philosophique
Qu'est-ce que c'est ?
La consultation philosophique est un exercice exigeant car il demande à la fois rigueur et authenticité mais les résultats sont souvent surprenants et éclairants car le processus révèle votre mode de fonctionnement (vos ancrages) intellectuel et relationnel. Nous pourrions également l'appeler consultation existentielle.
Cet exercice rigoureux consiste à :
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identifier, au travers de vos opinions, les présupposés non avoués à partir desquels vous fonctionnez, ce qui permet de définir et de creuser le ou les points de départ.
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prendre le contre-pied de ces présupposés, afin de transformer d'indiscutables postulats en simples hypothèses.
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articuler les problématiques ainsi générées au travers de concepts identifiés et formulés afin d'identifier vos ancrages, votre vision du monde, ce qui fait que vous pensez de telle manière et pas de telle autre
Concrètement vous apportez une question ou un problème, quelle qu'elle soit et vous repartez avec une ou plusieurs réponses et généralement quelques révélations sur vous-même au passage. Aucune connaissance philosophique préalable n'est exigée. Si vous n'avez pas de question, venez comme vous êtes et nous formulerons ensemble votre "problématique".
A titre d'exemple voici quelques questions que nous avons déjà eu à traiter, avec les liens vers les videos des consultations qui correspondent :
Comment ?
L’exercice dure une heure et demie et peut se faire :
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soit à distance par Zoom (voix et video par Internet). Prendre rdv pour une consultation par Zoom.
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soit à notre cabinet (sur RdV) à Noisy-le-Sec (93). Prendre rdv pour une consultation à notre cabinet.
Vous êtes intéressé(e) mais hésitez à franchir le pas ?
Je vous propose un premier rendez-vous informel gratuit (à distance par Zoom) où vous me parlerez de ce que vous souhaitez et où je vous expliquerai mon approche.
Pourquoi faire une consultation ?
La nature de mon problème.
On peut vouloir faire une consultation parce qu’on souhaite approfondir une question sans savoir comment s’y prendre, pour savoir ce que les philosophes auraient répondu à votre place, pour avoir quelqu’un qui vous aide à développer vos arguments, qui vous pousse à les mettre en question en faisant des objections, qui vous suggère des moyens pour débloquer les nœuds de votre pensée. Vous trouverez un interlocuteur exigeant en la personne du praticien, qui considère que vous êtes autonome pour développer votre propre pensée et trouver les réponses à vos questions.
Problèmes existentiels
Trouver du sens
Le sens ne se cherche pas ni ne se trouve, il se crée. C'est pourquoi quand une personne pose la question du sens, bien souvent c'est qu'elle manque d'habitude ou de méthode pour travailler sa pensée. Car lorsque nous pensons, tout a du sens, tout prend du sens. Par conséquent, le problème du sens est plus un problème d'action, d'engagement. Il faut se mettre à penser son existence, son action, ses relations à autrui, ses valeurs, sa réalité, et pour cela la Pratique Philosophique est une approche pertinente et puissante.
Comprendre ce que l'on veut
De nombreuses personnes ne savent pas ce qu'elles veulent mais agissent plutôt en imaginant ce que les autres attendent d'elle et s'y conforment. D'autres le savaient ou pensaient le savoir mais une fois qu'elles l'ont obtenu se trouvent déçues : elles attendaient autre chose, bien qu'elles soient incapables de définir cette chose.
Il est plus facile, pour savoir ce que nous voulons, d'analyser ce que nous faisons au quotidien et comment nous pensons et nous comportons et d'en déduire ce que nous voulons sans vraiment en être conscients. Ainsi dans une consultation philosophique, le philosophe praticien vous aide à déceler ce que vous voulez en vous mettant à l'épreuve de vous-même par ses questions. Ainsi il devient plus facile de se positionner et de reprendre la main sur son "vouloir" ou son désir.
Trouver de l'énergie
Travailler sa pensée est un exercice dynamisant parce qu'il mobilise nos ressources cognitives pour trouver de nouvelles idées, pour en approfondir et en clarifier d'autres, pour éliminer le superflu dans notre pensée. Penser implique de se concentrer et de se débarrasser de ce qui entrave la pensée comme des complications inutiles, des faux désirs, des contraintes superficielle et autres devoirs que nous nous imposons par habitude, sans que cela soit justifié.
Ainsi, paradoxalement, apprendre à penser nous rend plus léger, plus souple, plus agile dans le dialogue avec nous-même et autrui et donc plus dynamique. Souvent, les personnes arrivent en consultation avec un niveau d'énergie faible, un manque de désir et de "conatus" et en repartent redynamisées, revivifiées, revigorées.
Définir le bonheur
Le bonheur est une notion très indéterminée, et en termes de bonheur "chacun voit midi à sa porte". Ce qui est certain c'est que quelqu'un qui pose la question de "comment trouver le bonheur ?" :
1 - n'est pas heureuse
2 - n'a pas vraiment réfléchi à ce qui avait de la valeur pour elle ou y a renoncé pour satisfaire un autre désir concurrent.
3 - n'a pas identifié la pensée comme une source de joie.
Dans cet article vous trouverez quelques éclaircissements sur une définition possible du bonheur.
Apprendre à décider
Décider c'est s'engager dans une option parmi d'autres. Cela suppose que les options soient déjà clairement sur la table, ce qui n'est pas évident. Cela suppose ensuite de renoncer aux autres options et de tenir le cap un certain temps, comme nous y invite Descartes. Mais si vous êtes avide, si vous voulez "tout tout de suite", vous aurez beaucoup de mal à décider. Et une fois que votre décision sera prise, vous en changerez très difficilement parce que la prise de décision vous aura beaucoup côuté. Ainsi il faut s'apprendre à décider : dans une consultation philosophique le philosophe praticien vous y aide en vous proposant des hypothèses que vous devrez suivre pour voir où elles vous mènent, même si aucune certitude ne garantit que ce soit la "bonne". Ce faisant vous développerez votre souplesse intellectuelle et comportementale.
Se réconcilier avec l'imperfection
Le perfectionnisme est une maladie de notre temps. Nous savons pertinemment que la perfection, l'absolu, n'est par définition pas de ce monde, qu'il n'est au mieux qu'un "idéal régulateur" mais nous agissons comme si c'était un objectif sain et accessible. Parfois nous croyons y toucher et nous sommes enthousiastes, euphoriques. Las. Bientôt la réalité frappe et nous nous rendons compte du gouffre qui nous sépare de cet idéal et nous déprimons. Cette oscillation entre des phases d'enthousiasme et de déprime ressemble au schéma bipolaire dans sa structure, même si nous ne sommes pas ici dans une pathologie au sens psychiatrique. Il faut donc sortir de ce cycle malsain en se réconciliant avec ses imperfections, c'est-à-dire avec son humanité tout simplement.
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Problèmes relationnels
Faire confiance
La confiance est comme un muscle, cela se travaille petit à petit, réussite après réussite. Travailler sa pensée permet de reprendre confiance car nous voyons rapidement une amélioration de notre clarté, de notre profondeur, de notre capacité à nous concentrer, à produire des idées variées et pertinentes, à interpréter des textes, discours ou attitudes de manière riche et cohérente. Nous osons nous confronter à nous-mêmes et à autrui, à questionner et faire des objections pertinentes ce qui nous permet par exemple de déconstruire des jugements négatifs et abusifs sur nous-même et autrui (ce que l'on appelle aussi parfois les "pensées limitantes). Nous développons la puissance de notre pensée et de notre être, ce qui procure une joie subtile et durable.
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Comprendre les enjeux
Dans une relation existent souvent des enjeux de cachés de l'un, l'autre ou des deux protagonistes : désir de séduction ou de reconnaissance, d'obtenir un service ou une faveur implicite en échange d'une autre, envie ou jalousie, complexe de supériorité ou d'infériorité. Une consultation philosophique ou un atelier de groupe feront apparâitre ces enjeux de façon assez claire afin de les déconstruire et de s'en distancier.
Affronter le conflit
Un conflit naît lorsqu'une confrontation dérive vers de l'affect : colère, sentiment d'injustice, sincérité exacerbée, mauvaise foi en sont souvent les ingrédients. Lorsque nous n'avons pas de médiateur dans un conflit, comme il existe avec les tribunaux pour des conflits juridiques avec de forts enjeux, c'est à nous-même de devenir notre propre médiateur. Pour cela il est impératif de prendre de la distance avec soi-même et autrui et d'analyser la situation de manière objective, clinique, froide, afin d'avoir un diagnostic éclairé et de prendre une décision juste qui permette de sortir du conflit. Le premier conflit à résoudre c'est d'abord le conflit interne, celui que nous avons avec nous-même. Souvent il survient lorsque nos désirs ne nous sont pas clairs, lorsque nous ne nous formulons pas clairement les enjeux, les contradictions, les désirs concurrents, les représentations et croyances fallacieuses qui nous mettent dans l'inconfort. Le travail de la consultation philosophique traite ce problème notamment grâce à l'empathie cognitive et à la réduction phénoménologique.
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S'engager dans le dialogue
Une consultation philosophique est un dialogue dans lequel le philosophe praticien vous pose des questions et vous demande de vous engager dans des hypothèses sur vous-même, sur les raisons de ce qui vous arrive ou de ce que vous faites ou pensez et cela sans certitude. L'engagement témoigne de votre confiance en votre propre discours et raison, c'est pourquoi il constitue un premier entraînement pour gagner confiance en soi. Vous serez, à l'issue de quelques consultations, vous-même en mesure de rentrer en dialogue avec autrui de manière plus confiante et assertive, motivé·e par le plaisir de la découverte de l'Autre et de son schéma de pensée. Vous développerez ainsi des relations plus authentiques avec vos proches ce qui sera une source de sérénité et peut-être même de joie.
Problèmes émotionnels
La peur
- de mourir : La peur de mourir est assez banale et naturelle chez l'être humain. Elle correspond à son désir d'éternité qui est une forme de démesure puisque nous savons tous que nous morrons un jour. Cette peur quelque peu irrationnelle est cependant une bonne occasion de découvrie notre "être-pour-la mort", c'est-à-dire la valeur que nous accordons à l'existence, ce pour quoi nous pensons que nous ne méritons pas de mourir. Ainsi cette peur est une porte pour découvrir les raisons pour lesquelles nous vivons, ou du moins pour les rendre plus conscientes, plus objectives et ainsi de mener une vie plus lucide, plus authentique et donc plus riche.
- du néant : La peur de n'être rien, du néant, est assez classique, même si elle est rarement formulée ou conscientisée telle quelle par le Sujet. Pascal avait identifié que l'être humain était un "rien suspendu entre deux infinis, l'infiniment petit et l'infiniment grand" et que la conscience de son propre néant lui donnait le vertige et le poussait dans un divertissement constant comme le travail, la guerre, le sexe ou le pouvoir. Avoir conscience de son néant témoigner ainsi d'une pensée saine puisque nous pouvons être objectivement considérés comme un rien face à l'immensité de l'univers. Pascal aurait ajoute un "rien pensant", ce qui fait toute la différence puisque c'est la pensée qui peut créer à partir de rien, et qui a d'ailleurs besoin du néant pour se dédoubler : seul le néant permet ainsi le dialogue de l'âme avec elle-même, ce qu'on appelle penser.
- de souffrir : Souffrir fait partie du lot de notre humanité. Cependant lorsque la souffrance nous parait insensée ou injustifiée, le sentiment de l'absurde s'ajoute à la souffrance elle-même ce qui la redouble et la prolonge. Il peut y avoir des raisons objectives de craindre de souffrir physiquement parce que nous traversons la maladie ou psychiquement parce que nous faisons face à l'abandon ou la disparition d'un être cher par exemple mais en général ces craintes sont bien tolérées par le Sujet. Ce qui l'est moins c'est de ne pas pouvoir donner de sens à sa souffrance et d'ajouter le sentiment de l'absurde à la souffrance elle-même. Ainsi lors d’une consultation il sera tenté de donner du sens à la souffrance ou de divertir sa souffrance par un travail sur sa pensée.
- d'être abandonné.e : La peur de l'abandon, de la solitude, est assez fréquente, surtout pour les personnes qui considèrent l'amour, l'amitié et les relations comme la valeur cardinale. Etre abandonné c'est se retrouver face à soi-même, face à son propre néant, avec le risque de l'ennui voire de la déprime. La solitude a pourtant de solides atouts si on y réfléchit bien : on peut développer une passion, on peut méditer et réfléchir sur le monde et l'existence, lire, créer, imaginer. Si cette peur est trop prégnante c'est qu'il y a un manque d'intérêt pour soi-même et un manque de confiance dans la relation à autrui et en soi-même. Il s'agira lors de la consultation de se réconcilier avec la solitude en développant notamment sa puissance de pensée par des exercices quotidiens.
- d'être stupide : Voilà une des grandes craintes de notre époque. Pourtant être stupide comporte quelques avantages, comme se satifaire béatement de choses superficielles ou de ne pas être trop sollicité par les autres (car qui voudrait être aidé par quelqu'un de stupide donc en général d'incompétent ?) et donc d’être tranquille. Très vite on se rend compte qu'il s'agit d'une crainte irrationnelle. Si la personne se croit réellement stupide la consultation montre généralement qu'il s'agit en général soit d'un problème de méthode, soit d'un manque de confiance en soi et d'auto-censure, soit encore d'une forme de chaos émotionnel qui rend difficile le fait de penser. Si la personne craint de paraitre stupide alors qu'elle ne se pense pas stupide il s'agira alors réfléchir sur la raison pour laquelle elle craindrait de révéler quelque chose qui n’existe pas.
- d'être méchant : Cette crainte est en général provoquée par de la colère ou de la jalousie chronique qui entraine des paroles ou actes violents. Le Sujet se trouve après coup excessif et injuste et se sent coupable. Il se demande si ses emportements ne trahissent pas sa méchanceté atavique, s'il n'est pas fondamentalement une "personne mauvaise" ce qui l'attriste profondément parce qu'elle a en général une haute idée de sa moralité et une exigence de bienveillance et de générosité envers autrui. Mais en présence de certaines personnes qui cristallisent sa jalousie, voire sa haine et sa colère, elle n'arrive pas à se contrôler et se surprend à des paroles qu'elle regrette par la suite. Au cours de la consultation il s'agira de travailler cette colère, d'en rendre compte afin de la circonscrire et de trouver des comportements alternatifs.
La colère
La colère, lorsqu'elle est chronique, témoigne d'un problème d'identité : le Sujet se sent en colère parce que son identité est menacée, parce que des valeurs fondamentales pour lui sont malmenées. Il conviendra alors d'élucider ces valeurs, de voir en quoi elles sont menacées et si la colère est légitime. La plupart du temps, des représentations faussées sont associées à ce sentiment et "remettre de l'odre" dans ces représentations aidera à apaiser le Sujet et à ce réconcilier avec ce qui le met en colère. Mais il peut arriver que la colère soit légitime et dans ce cas il sera intéressant d'explorer comment modifier la situation qui la déclenche, afin de reprendre du pouvoir sur soi-même, car la colère nous emporte et nous épuise, ainsi que notre entourage bien évidemment.
La culpabilité
Se sentir coupable, qu'on le soit réellement ou non, est le signe que nous avons le sens du bien et du mal, ce que nous appelons communément une morale. Bien qu'il puisse être un puissant régulateur de nos comportements, comme il l'est dans la religion catholique pour qui l'homme est coupable par essence depuis qu'il a goûté au fruit défendu de la connaissance, ce sentiment peut aussi être abusif. Si on se sent coupable de refuser une invitation à dîner parce que nous avons "la flemme" c'est probablement que nous attachons un peu trop d'importance à ce que pensent de nous les autres ou que nous ne sommes pas clairs sur le fait que les relations sociales ne sont pas notre tasse de thé. Lors d'une consultation il s'agira de réfléchir à formuler nos désirs, nos priorités, et à être lucide sur la cohérence de nos comportements.
Article lié : http://www.dialogon.fr/articles/la-culpabilite
La honte
La honte, par comparaison avec sa cousine la culpabilité, est une émotion éminemment sociale : je n'ai honte qu'en présence d'autrui qui me voit "comme un objet, un en soi" comme dirait Sartre. Je ne peux me soustraire au regard d'autrui, qui peut aussi être intériorisé, et je voudrais disparaitre, me "néantiser" mais ce n'est pas possible et j'ai honte. Il peut prendre des formes plus existentielles comme une forme de "honte d'exister" qui se traduit notamment par des comportements d'excuse systématique, comme si la personne s'excusait même d'exister. Prendre conscience de ce comportement abusif permet d'apprendre à "prendre sa place", à occuper l'espace qui nous revient, notamment en revalorisant la puissance de sa propre pensée qui génère des idées originales et permet de rentrer dans un dialogue authentique avec autrui, d'égal à égal. Se détacher de nos idées et de nos pensées qui sont de simples constructions permet également de se réconcilier avec ce sentiment pénible et handicapant.
Article lié : http://www.dialogon.fr/articles/a-t-on-raison-davoir-honte-
La honte
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Développer ses compétences de pensée pour le plaisir et la performance
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S'entrainer à de nouvelles attitudes
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Je suis simplement curieux de l'application de la philosophie dans ma vie pratique
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